Gestures
Argile, tissu, dimensions variables, 2019
Clay, fabric, variable dimensions, 2019
"Pull", "Hold", "erase", "scratch", ... There is not a single gesture, but a series of gestures that manifests itself, which reinforces the idea of the gesture. These are my gestures, the direct contact with my hands, with the material, the workability of the clay, the flexibility of the fabric or the tension and elasticity of the thread or ribbon, etc.
“Pull” is the simple gesture I use to pull the fabric towards me. The end of the clay in my hand holds and hangs the piece of fabric that I have just grabbed: the folds are thus formed because of the force exerted by my hand and hold with the clay’s weight which seals the folds.
"Hold" on the elastic fabric: the clay takes the imprint of my hands. The fabric is pulled, with the weight of my clay imprint. The tension remains there with the heaviness of the clay and gravity.
"Erase", "scratch" on the tulle: the peculiarity of the tulle allows the clay to cling more easily. I take the clay and draw with my hands, my fingers. Each piece of clay that remains on the tulle forms the
traces of my micro-gestures. And the repetition of these gestures makes a whole, a drawing, a surface. "Erase" with clay: this makes the gesture visible, I erase, the trace appears, the thickness of this trace decreases as I follow my movements, until the clay is completely consumed by the fabric. Scraping with clay: the traces that show the trajectories of my finger create the full in the blank. The shape of these traces is limited in relation to the tracing’s direction, the size of my hands and fingers and the amount of clay.
« Tirer », « Tenir », « effacer », « gratter », … Il y a pas un seul geste, mais une série de gestes qui se manifeste, qui renforce l’idée du geste. Ces sont mes gestes, les contacts directs avec mes mains, avec la matière, la maniabilité de l’argile, la souplesse du tissu ou la tension et l’élasticité du fil ou du ruban, etc.
« Tirer », c'est le simple geste que j'utilise pour tirer le tissu vers moi. Le bout de l’argile dans ma main tient et accroche le morceau de tissu que je viens de saisir : les plis se forment ainsi grâce à la force exercée par ma main et tiennent grâce au poids de l'argile qui scelle les plis.
« Tenir » sur le tissu élastique : l’argile prend l’empreinte de mes mains. Le tissu est tiré, avec le poids de mon empreinte en argile. La tension reste là grâce à la lourdeur de l’argile et la gravité.
« Effacer », « gratter » sur le tulle : la particularité du tulle permet à l’argile de s’accrocher plus facilement. Je prends l’argile et je dessine avec mes mains, mes doigts. Chaque morceau d’argile qui
reste sur le tulle, forme les traces de mes micro-gestes. Et la répétition de ces gestes fait un ensemble, un dessin, une surface. « Effacer » avec l’argile : cela rend le geste visible, j’efface, la trace apparaît, l’épaisseur de cette trace diminue en suivant mes mouvements, jusqu’à ce que l’argile soit totalement consumée par le tissu. Gratter avec l’argile : les traces qui montrent les trajectoires de mon doigt créent le plein dans le vide. La forme de ces traces est limitée par rapport à la direction du tracé, la taille de mes mains et mes doigts et la quantité d'argile.