Touch image

J’ai découvert la qualité du polystyrène pendant ma période de stage pour l’exposition « Hypnose » de Tony Oursler durant laquelle j’ai beaucoup sculpté avec cette matière. Depuis ce temps, cette matière est marquée en moi, jusqu’au moment où, des fragments d’image surgissent, flottent sur la surface. Une surface lisse ou granuleuse, avec un côté brillant ou mat. J’ai donc décidé de sélectionner les images dans ma bibliothèque photographique en fonction de la sensibilité de la lumière, qui peut fusionner avec cette matière. À la fois, le côté lumineux de l’image émerge grâce au polystyrène, et à la fois, sa surface en polystyrène donne la matière à l’image. Ce qui fait que nous ne sommes plus seulement face à l’image, mais aussi face à sa matérialité. Ce sont des images qui donnent envie de les toucher.